L’IHECF a une dimension humaine qui donne envie de se dépasser !
Diplômée du Bachelor Collaborateur Comptable, Pauline nous livre aujourd'hui son témoignage ! Merci à elle. C'est toujours un plaisir d'avoir des nouvelles de nos anciens étudiants :)
Peux-tu nous présenter ton métier actuel ?
Je suis contrôleur de gestion des fonctions supports d’une entreprise qui comptabilise environ 7000 collaborateurs. C’est donc un panel d’interlocuteurs. La comptabilité, le recrutement, l’hôtel, l’informatique, la communication, la formation, la crèche… C’est très varié. J’ai la chance de travailler en binôme avec une personne d’expérience, car je ne suis encore que junior. Mon métier consiste à aider les managers et la Direction dans leur prise de décision. Cela signifie qu’après avoir fiabilisé, confronté, contrôlé et mis en forme les chiffres, j’échange avec eux sur la situation de leur périmètre. Parfois j’alerte, parfois nous sommes à la recherche de solutions, parfois tout va bien et donc on réfléchit à comment maintenir le cap, voire optimiser davantage.
Quel est ton parcours de formation ?
J’ai un parcours plutôt atypique : j’ai pris la voie de l’université à la sortie du BAC et j’ai suivi 2 années de licence de droit. Ensuite, j’ai fait un BTS en alternance en lien avec l’activité managériale : gestion de projet, organisation du travail … Puis, j'ai terminé mon cursus après l'obtention du Bachelor Collaborateur Comptable à l'IHECF. (je tiens quand même à souligner que je n’avais aucune appétence pour les chiffres à l’origine)
Qu'est-ce qui te plait le plus dans ton métier ?
La diversité des interlocuteurs et des indicateurs. Pour ma part, travailler pour le périmètre des supports est très enrichissant: on peut parler du coût par berceau de la crèche le matin, puis des produits de la formation l’après-midi. On suit le taux d’occupation de l’hôtel et le coût par recrutement… On analyse les vues du site internet… Il n’y a pas de routine! Et on attend beaucoup de nous.
Contrairement à ce que l’on peut croire, c’est loin d’être un métier poussiéreux ! On est au cœur de la stratégie de l’entreprise, on y participe même. Par ailleurs, j’aime beaucoup le relationnel qu’implique ce métier et j’ai la chance d’être dans une entreprise à dimension internationale, donc je continue de pratiquer l’anglais, tous les jours.
Selon toi, quelles sont les qualités indispensables pour réussir dans ce domaine ?
Il est indispensable d’être méthodique, organisé, rigoureux… Appelons-le comme on veut, mais il faut un esprit clair.
En plus de ce point très important, il faut prendre des initiatives et ne pas avoir peur d’être curieux pour enrichir son niveau d’information sur ce qu’il se passe dans les services de notre périmètre et au-delà. A défaut, le risque est de passer à côté de beaucoup de choses et surtout cela permet de gagner en pertinence dans nos analyses et échanges.
Comment imagines-tu ta vie professionnelle dans 10 ans ?
Je m’imagine toujours contrôleur de gestion, mais avec plus d’expérience. J’espère pouvoir à mon tour transmettre mes connaissances et faire grandir, j’ai croisé beaucoup de personnes depuis quelques années et elles ont toutes joué un rôle prépondérant dans mon évolution professionnelle. Peut-être que j’aurais moi aussi à mon tour des alternants à former, ça me plairait beaucoup. Et il faut assurer l’avenir du métier !
Un souvenir, une anecdote de ton parcours à l'IHECF ?
Je n’ai pas une anecdote en particulier, mais de bons souvenirs en tête. Malgré la pression qu’on se mettait, car nous voulions tous réussir, nous avons passé de bons moments pendant les cours (blagues, solidarité, projets…) et en dehors des cours (afterworks, et parfois même avec les profs). L’IHECF a une dimension humaine qui donne envie de se dépasser.
Pourquoi avoir choisi l'IHECF ?
C’est très simple, nous avons fini les examens mi-juillet. Les résultats sont tombés début août. J’ai postulé à 3 annonces mi-août et j’ai commencé mes entretiens 1 semaine après. Sur 3 candidatures, j’ai fait 2 entretiens et j’ai été recrutée fin août sur le poste qui m’intéressait le plus. Autant dire que ce fut très rapide ! En résumé, 2 semaines après avoir postulé j’étais engagée. Et dans une ville de petite taille... donc j’imagine que les possibilités dans une grande ville sont encore plus importantes.
Quel(s) conseil(s) donnerais-tu aux autres étudiants ?
C’est difficile, je n’ai pas la science infuse ni beaucoup d’expérience encore.. Je donnerai donc plutôt un conseil général : il semble qu’il faille toujours avoir la capacité de prendre du recul. Garder une certaine hauteur permet de toujours voir plus clair et ça m’a servi et me sert toujours aujourd’hui.